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Dépendance médicamenteuse et maladie chronique

Hello la team,

Aujourd’hui je tenais à vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la dépendance médicamenteuse. C’est un sujet dont on parle que trop peu, qui n’est pas assez mis en avant dans le cadre de nos maladies chroniques et qui pourtant, peut arriver à n’importe qui car les médicaments font partie de nos quotidiens ainsi que les douleurs.

En effet, devenir addict à certains médicaments (antidouleurs, anti-inflammatoires stéroidiens, morphiniques, somnifères etc….) est bien plus facile qu’on ne le pense. Tout médicament peut devenir la cause d’une addiction et c’est pour cela que j’ai décidé de témoigner ici et dans l’émission d’Olivier Delacroix (dans les Yeux d’Olivier – France 2 le 6 mars 2023), afin de vous expliquer, à travers mon histoire, tous les risques, les causes et les possibilités pour se soigner.

A. L’addiction médicamenteuse

1. Qu’est ce que l’addiction médicamenteuse ?

Tout d’abord, reprenons la définition exacte de la dépendance médicamenteuse. C’est une forme extrême d’addiction, qui peut avoir un impact physique et psychologique extrêmement négatif. 

L’addiction médicamenteuse se définit comme l’asservissement d’une personne à un médicament dont il a contracté l’habitude par un usage plus ou moins répété. Cela se traduit par un usage excessif et potentiellement nuisible du médicament.

Il existe deux types de dépendance :

– La dépendance physique, qui ne relève pas forcément de l’addiction mais qui est induite par le fait que le corps s’est habitué à un médicament et qu’il exprime des symptômes si on l’en prive. Un exemple parlant et de se mettre à trembler de façon assez violente quand le corps est privé de ce médicament.

– La dépendance psychique, qui est spécifique des addictions (avec ou sans produits ainsi que nous l’avons vu plus haut) et se caractérise par les 4 « C » : la perte du Contrôle, le Craving (besoin impérieux de consommer), la consommation Compulsive et quelles que soient les Conséquences.

2.    Quel médicament peut être addictif ?

Il ne faut pas croire que l’addiction médicamenteuse concerne seulement les médicaments contenant des substances notoirement addictives, comme les somnifères (benzodiazépines) et les antalgiques morphiniques, dont on sait que le risque de dépendance peut survenir rapidement. Certes pour ces médicaments, il faut être particulièrement vigilant, mais il peut arriver que l’on devienne accroc à des médicaments très « courants » ou même des traitements dont vous avez l’habitude de vous servir depuis des années dans le cadre de votre pathologie….

Comme l’explique le Dr Maurice Dematteis, professeur d’Addictologie et Pharmacologie au CHU et à l’Université de Grenoble :

« ce qui fait l’addiction, ce n’est pas le produit en lui-même, mais l’usage qui en est fait. C’est un trouble de l’usage du produit, une relation pathologique avec celui-ci. »

3.   Quels sont les symptômes de la dépendance ?

Les symptômes de dépendance apparaissent souvent avec les morphiniques / antalgiques (médicaments malheureusement assez connus comme antidouleur dans le cas de la maladie de Verneuil), en cas d’arrêt du médicament (sevrage complet) ou lorsque les doses journalières sont diminuées (sevrage relatif).

Ces symptômes peuvent disparaître en quelques jours, mais parfois il est plus difficile de sortir de sevrage, selon les médicaments et leurs durées d’action. Leurs sevrages entraînent par conséquent des douleurs diffuses, un état de stress tant psychique que physique (anxiété, insomnie, sueur, sensation de chaud-froid, écoulement nasal, palpitations, élévation de la tension artérielle etc…) C’est alors une douleur intense qui envahit le corps, comme si on écartelait chaque cm². Tu te mets à sentir chaque articulation, chaque trajet veineux…

B. Addiction et maladie de Verneuil : mon témoignage

On se dit toujours que l’addiction médicamenteuse ne sera jamais l’un de nos symptômes….

À la base, si j’ai décidé d’aborder ce sujet, c’est parce que justement j’ai vécu ce qu’est cette addiction et sa cause est liée directement à mes maladies chroniques dont ma maladie de Verneuil … Aujourd’hui j’espère qu’à travers mon récit, vous prendrez conscience que personne n’est à l’abri et qu’il faut faire attention. L’automédication, la surmédication, la non prise en charge de sa douleur par le personnel compétent peut amener tout simplement à devenir addict à un produit qui, au préalable, est quand même là pour nous aider à aller mieux.

Depuis plus de 25 ans, je suis atteinte de maladies chroniques. Alors qu’en 1997, je me tordais quotidiennement de douleurs, que je me vidais de tous les pores de ma peau, mon gastro-entérologue me déclare enfin la maladie de Crohn. Prise en charge hospitalière 10 mois sur 12 pendant de nombreuses années, j’ai subi de nombreuses interventions chirurgicales, des hospitalisations de poussées crohniennes, des résections d’intestin etc… Je découvre pour la première fois ce qu’est la morphine. En effet, à l’époque mes douleurs étaient d’une telle violence qu’il n’y avait pas d’autres moyens de les soulager. À l’époque, j’étais très souvent accroché à une pompe à morphine les infirmiers venaient aussi me piquer, ou tout simplement la prise de morphinique en comprimé toujours ordonnée bien évidemment par les médecins.

À cela, à l’aube de l’an 2000, on me découvre la maladie de Verneuil et je n’ai pas besoin de vous dire à quel point cette maladie peut faire souffrir lorsque les poussées sont fréquentes et importantes…. Je me suis retrouvée à subir plus de 300 interventions et des exereses de cratères plus larges que des pamplemousses 😰. Et pas besoin d’expliquer que la morphine était clairement obligatoire pour ne pas hurler de douleur à chaque changement de pansement ou à chaque nouvelle poussée de balle de tennis…

Par la suite, j’ai fait mon petit bonhomme de chemin avec les multi pathologies, mes opérations, mes douleurs. Bon je n’ai pas besoin de vous expliquer ce qu’est la vie d’un (e) malade chronique, je pense que vous la connaissez. J’ai toujours été très suivie et prise en charge par l’ensemble du corps médical et ils ont toujours été à l’écoute de l’ensemble de mes douleurs mais étant malade tout le temps (entre mes crises de Crohn et de Verneuil), j’ai donc été continuellement sous antidouleur pendant plus de 10 ans. Alors qu’un weekend je décide de partir avec mon mari sur la côte, dans la précipitation du voyage j’oublie de prendre avec moi ma trousse à pharmacie.

Arrive le soir, je me rends compte que je n’ai pas avec moi ma morphine et qu’il va donc falloir que je trouve un substitut pour calmer mes douleurs. Je suis loin d’imaginer à cet instant-là que je vais passer le pire weekend de ma vie, que je vais même avoir des absences.À la première nuit, les premiers symptômes de manque apparaissent. Je ne comprends pas bien ce qu’il m’arrive, je souffre mais pas comme d’habitude. Je ne reconnais pas cette douleur, elle ne ressemble en rien anneau douleurs d’abcès ou à mes douleurs abdominales avec le Crohn. Je tremble, j’ai l’impression que l’on écartèle chaque membre de mon corps, je ne tiens plus en place. Les heures passent lentement cette première nuit et j’en fuit ma tête au plus profond du coup ça pour ne pas commencer à hurler de douleur. Le jour se lève péniblement et je me rends compte que tout mon corps tremble, je passe du chaud au froid, mes t-shirt sont tellement trempés de sueur que je peux les essorer. Mon mari m’aide péniblement à me mettre assise sur le lit et je m’effondre en larmes tellement la douleur est violente. Je suis largement capable de vous dire que je préfère 1000 fois les douleurs dues à la maladie de Verneuil que celles dues à une crise de manque. C’est en vérité inexplicable comme douleur. Mon corps a l’habitude de morphine à forte dose quotidienne et cela fait 48 heures qu’il n’en a pas eu une goutte. Bien évidemment je prends conscience alors que je fais ma première crise de manque et je me fais peur….

Aujourd’hui 10 ans après cette crise de manque, il me manque des bribes de cette journée. Il y a certains souvenirs qui reviennent je me vois trembler de tout mon corps, sans avoir la force de me relever du lit ne serait-ce que pour répondre. Mon mari décide alors de contacter SOS médecins en urgences afin que l’on puisse m’aider à gérer ce moment extrêmement douloureux. Le médecin arrive et détecte tout de suite le problème. Il me soulage et il m’explique que je fais une crise de manque à la morphine et que j’ai besoin absolument d’être prise en charge par un service d’addictologie pour pouvoir me sortir de là.

Après cette nuit chaotique, je décide d’être prise en charge par le service d’addictologie de l’hôpital où je suis suivie pour mes nombreuses pathologies. Le fait de souffrir autant m’a fait prendre conscience de mon problème : j’étais totalement devenue addict à la morphine et il fallait absolument que je m’en débarrasse.

Jamais j’aurais cru en arriver là, jamais j’aurais cru devoir me rendre dans un service d’addictologie pour expliquer qu’à cause de mes pathologies, j’ai dû prendre pendant de nombreuses années des morphiniques et qu’aujourd’hui je ne peux pas vivre sans 🥺.

Dans la vie, je suis quelqu’un de forte. Je suis une battante qui baisse rarement les bras et je me croyais vraiment à l’abri de ce genre de problème. Mais j’ai dû combattre, avec une force herculéenne, un nombre incalculable de fois cette envie de ne pas craquer.

Lorsque dans les films nous voyons des toxicomanes en manque , aujourd’hui je peux dire que quelque part je me suis aussi comportée comme ça… mon corps a ressenti ce que nous voyons à la TV / dans les films. Et ce fut le parcours du combattant. De plus, c’est une sensation qui ne s’en va pas du jour au lendemain, les rechutes sont possibles, l’envie reste incontestable pendant un long moment et le corps mets du temps à se désintoxiquer du médicament. Plusieurs fois des crises de manque mont réveillée dans la nuit, plusieurs fois je me suis extirpée d’un lit trempé avec des douleurs atroces dans les bras et dans les jambes 😓😓😓

C. Comment s’en sortir

Je ne vais pas vous mentir, un sevrage peut être facile lorsque la dépendance est petite et récente. Mais elle peut être bien plus compliquée et longue avec certains médicaments. Il faudra donc penser à se faire aider par des professionnels.

1. Vers quel professionnel de santé se tourner

Le médecin généraliste a une place essentielle et est en première ligne. Comme c’est votre médecin traitant, il vous connaît mieux que les autres et je pense qu’il est donc important d’en parler en premier lieu avec lui afin qu’il puisse vous orienter au mieux si besoin vers des spécialistes.

2. Comment se passe le sevrage

Que ce soit par votre médecin traitant, un centre de soins, un service d’addictologie etc…. l’approche reste la même : elle est adaptée à l’évaluation initiale du patient, au type de médicament, à l’origine de l’addiction, à la sévérité de l’addiction, et aux troubles associés (problèmes de sommeil, douleurs, trouble psychique…). Le traitement est personnalisé avec des objectifs et une stratégie thérapeutique partagés avec le patient pour qu’il soit acteur de sa prise en charge. L’objectif est de permettre au patient de quitter le produit et éviter la rechute.

J’ai dû moi-même être mise sous traitement pendant plus de 7 ans, sous Méthadone afin de palier les effets négatifs des morphiniques. Je me suis battue corps et âme pour me libérer de l’ACTISKENAN et j’y suis arrivée ! C’est un long combat mais c’est un combat dont on sort très souvent vainqueur.

Vous pouvez trouver l’ensemble des centre de soins d’addictologie sur le site : ICI

Si j’ai décidé aujourd’hui de me livrer à vous comme ça c’est parce que je sais à quel point ces maladies chroniques peuvent nous faire souffrir au quotidien. Entre les douleurs et les multiples pathologies, nous sommes souvent amenés à prendre des médicaments pour diminuer nos souffrances, à s’auto médicamenter car nous connaissons notre maladie et notre corps… Mais parfois on est loin de s’imaginer qu’on peut très vite tomber dans l’engrenage de l’addiction. Entre le Topalgic, le Doliprane codeiné, les Morphiniques, l’Acupan, les somnifères pour dormir j’en passe et des meilleurs…. Nous sommes amenés malheureusement à ingurgiter un nombre incalculable de médicaments pour palier à nos souffrances. Il faut donc faire très attention et toujours demander de l’aide à son médecin.

N’oubliez pas non plus que vous pouvez avoir accès à des centres antidouleur dans les hôpitaux qui vous soigne pour vos pathologies et ils sont à votre écoute et sans jugement.

Faites attention à vous, regardez toujours droit devant et n’oubliez pas que vous avez déjà parcouru le plus long du chemin 😉

Passez une bonne semaine et à très vite pour une nouvelle chronique 😘

EDIT DU 28.12.2021 :

L’émission Zone interdite sur M6 a fait une émission sur la dépendance médicamenteuse, que je trouve été très pertinente et que je vous invite à voir.

A la suite de mon article, le site Doctissimo m’a contacté pour un témoignage sur la dépendance médicamenteuse. Je vous laisse donc avec avec mon témoignage video 😉

Donc s’il vous plaît surtout faites attention à vous si, faites attention à vos prise de médicaments et surtout prenez conseil auprès de professionnels tel que le service d’addictologie où le service antidouleur de l’hôpital où vous êtes gérés.

EDIT DU 6 MARS 2023

Et le 6 mars 2023 j’ai eu la chance de témoigner dans l’émission d’Olivier Delacroix DANS LES YEUX D’OLIVIER sur France 2. Voici l’ensemble de mon passage . J’y explique mon parcours de malade chronique, mes pathologies et surtout nous parlons du risque de dépendance médicamenteuse avec les morphiniques et la maladie de Verneuil.

Emission Dans les yeux d’olivier avec Olivier Delacroix – 6 mars 2023 – France 2

Je vous embrasse et faites attention à vous 😘

Témoignage d’une HSwarrior

Témoignage d’Elisa vs Rose

Salut la team Verneuil,

J’espère que votre semaine démarre bien.

Depuis un certain temps, j’ai dans l’idée de partager les témoignages de Verneuillets & Verneuillettes, afin de mettre en lumière tous ces WARRIORS du quotidien.

On ouvre le bal avec ma poupée, ma fille de coeur Elisa Elisa-Pascale Tinchon

😎 Rose Vs Elisa 😎

« Malade chronique certe mais les maladies ne me définissent pas 🙂
J’avance à mon rythme, avec les gens qui m’entourent !

Rose, pour le milieu de la coiffure
Elisa, pour ceux qui sont proche moi.

Pourquoi ? Pour faire la différence entre ma routine de malade et ma passion qui est la coiffure

C’est une barrière de protection »

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Podcast sur Crohn : les Coquelicots

Bonjour,

J’espère que vous allez bien.

Floriane, la créatrice « des coquelicots » m’a fait découvrir son podcast sur le corps au féminin. Dans chaque épisode, une femme raconte une expérience vécue dans son corps.

Le 11e épisode traite de la maladie de Crohn, et son invitée raconte son parcours chaotique avant d’être arrivée à un équilibre grâce à des alternatives naturelles.

Je me suis dit que ça pourrait vous interesser.

Voici le lien au besoin : https://podcasts.google.com/?feed=aHR0cHM6Ly9hbmNob3IuZm0vcy80MjMxNWVkOC9wb2RjYXN0L3Jzcw&ep=14

Bonne écoute et bon weekend prolongé 😉

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Témoignage post-vaccin PFIZER

Coucou la compagnie,

Ça y est je me suis fait vacciner !

Depuis déjà quelques temps, je vois passer pas mal de questions concernant le vaccin pour le COVID et notre propension à nous faire vacciner en tant que malade. Comme j’y suis passée samedi, soit il y a 3 jours, j’ai décidé de vous faire part de mon témoignage, de ce que l’on m’a dit et de ce que j’ai ressenti. Et bien évidemment il m’arrive toujours des histoires rocambolesques sinon ce ne serait pas moi 🤪🤣


Il y a déjà plusieurs semaines, mon médecin traitant m’a expliqué que j’étais prioritaire au vaccin contre le COVID, non pas à cause de la maladie de Crohn/VERNEUIL mais à cause des traitements que j’avais dans le cadre de ces pathologies. En effet, lorsque nous avons des traitements qui diminuent notre immunité (méthotrexate, immunosuppresseurs etc …) , nous devenons alors prioritaires pour le vaccin, ainsi que nos conjoints puisque ils vivent avec nous. Toutefois il m’explique aussi étant donné que nous avons peu de recul sur les différents vaccins, il me demande de n’être vaccinée que par le vaccin PFIZER. Je ressors donc avec ma petite ordonnance (car oui il faut une ordonnance lorsque nous ne sommes pas dans les « cases » pour les centres de vaccination.

Me voici donc a essayer de prendre rendez-vous pour le vaccin et quelle ne fut pas ma galère pendant plusieurs semaines… 🤪🤪🤪 J’ai dû passer au moins une vingtaine de coups de fil afin de trouver un centre acceptant de me vacciner….

Il y a une semaine je vais donc dans un premier centre pour recevoir l’injection Pfizer et je suis donc reçue au préalable par un médecin qui examine « mon dossier ». Et là donc il me pose les questions d’usage :
Le Médecin : avez-vous déjà eu le COVID ?
Ma réponse : oui en Février 2020
Le Médecin : avez-vous déjà eu des réactions allergiques médicamenteuses ?
Moi : oui j’ai fait un œdème de Quinck en 2005 à la suite d’une prise de remicade
Le Médecin : ah bah là je peux pas vous vacciner !

Donc vous imaginez bien que j’ai été hyper étonnée de sa réponse et que du coup je lui ai demandé pourquoi. Il m’a alors expliqué que lorsqu’on fait une réaction allergique médicamenteuse aussi importante qu’un œdème de Quinck, les malades ont alors besoin au préalable d’aller voir un allergologue afin qu’il inscrire noir sur blanc sur une attestation que le malade peut se faire vacciner et qu’il n’y a aucune contre-indication au niveau allergique.

Me voilà donc malheureusement repartie une main devant une main derrière, sans vaccin et avec la demande exprès d’aller voir un allergologue pour pouvoir me faire vacciner. On va pas se mentir sur l’instant, j’étais super en colère car mon médecin traitant ne m’avait pas prévenu (ça m’aurait évité de perdre mon temps) et dans un deuxième temps je me demande bien pourquoi personne ne communique à ce sujet… De plus, le temps de trouver un allergologue qui veuille bien me prendre alors qu’il ne m’a jamais vu ni d’Adam ni d’Ève, vous imaginez bien que ça ne va pas être une partie de plaisir 😤😤😤.

Pour régler ce problème j’appelle donc mon médecin traitant pour lui expliquer la situation et ce dernier m’expliquer donc qu’en fait, si j’avais fait une réaction allergique il y a moins de 10 ans, il aurait fallu envisager un allergologue mais comme cette allergie ne s’est jamais reproduit depuis 2005, il me dit alors de prendre rendez-vous à nouveau dans un autre centre de vaccination, et d’aller me faire vacciner sans parler de cette réaction allergique. Par contre alors que la plupart des gens attendent 15 minutes pour repartir des centres de vaccination après la piqûre, je devrais moi-même attendre 45 minutes pour vérifier qu’il y ait aucune réaction allergique (oui oui comme quoi j’ai bien fait de prendre mon tricot avec moi car je vais avoir du temps à perdre 🤣)

Une semaine plus tard, j’ai donc réussi à reprendre un rendez-vous dans un autre centre de vaccination près de chez moi et me voilà donc me présentant il y a 3 jours (soit samedi) au centre de vaccination face à un médecin des plus cocasses..

Donc on recommence : lorsque j’arrive au nouveau centre de vaccination je suis prise en charge par un médecin sur place qui me repose les questions précédemment lues plus haut et donc là, lorsqu’il me pose la question de savoir si j’ai déjà eu le COVID, je lui réponds qu’en effet, je l’ai eu une première fois en février 2020, soit il y a plus de 15 mois. Et là à mon grand étonnement, ce médecin me répond : que je n’ai pas pu l’avoir puisqu’on février 2020 le covid n’existait pas 🤪😤🙃🙃🙃. Comme quoi, en fonction des médecins que l’on voit, ils peuvent avoir une idée totalement différente des autres médecins sur le COVID et ses conséquences. Et parfois même on tombe sur des farfelus, mais dans ce cas là c’est pas grave on retourne voir un autre…⁴

Bon on va pas se mentir, je ne l’ai pas écouté, j’ai laissé faire tout en souriant car je n’attendais qu’une seule chose c’était simplement de me faire vacciner. Me voilà donc à recevoir ma première dose du vaccin pfizer et d’attendre 45 minutes d’être sûr de n’avoir aucune interaction ni aucune allergie médicamenteuse au vaccin. Je n’ai rien senti au moment du vaccin puisque l’infirmière présente a su me piquer sans aucune douleur 😉😁 (bon oui c’est vrai j’ai jamais aimé les piqûres et j’avoue aussi que j’avais un peu peur que l’infirmière me fasse mal lol C’est quand même le comble quand on sait le nombre d’opérations que j’ai subi dans le cadre du Verneuil et du Crohn 🤣)

Mais c’est à ce moment-là que ça se gâte😤🤒 Je suis rentrée chez moi à 11h30 et j’ai été prise d’une fatigue terrible vers 15h. Une fatigue accompagné d’une fièvre qui ne m’a pas lâché. Malgré le doliprane, le thermomètre a indiqué 38, 7°c pendant plus de 48h et je ne vous parle même pas des courbatures dans tout le corps, de la fatigue extrême et de cette bonne douleur que tout le monde connaît : la douleur dans le bras comme si on venait de vous y mettre un coup de poing.

Alors ne vous y trompez pas, tout le monde ne subit pas les mêmes symptômes lors de la vaccination. Certains n’ont que la douleur dans le bras, d’autres ont l’impression de passer sous un rouleau compresseur (un peu comme moi), certains ont l’impression d’avoir même les symptômes du Covid etc …

Tout cela pour dire que, malgré les symptômes, lorsque votre maladie vous amène à des traitements qui diminuent votre immunité, vous êtes prioritaire sur les listes pour vous faire vacciner. Et ne vous y trompez pas, ce n’est pas de la propagande, c’est juste que de toute façon on va devoir quasiment tous y passer pour pouvoir partir en vacances cet été 😉

Voilà je tenais à vous partager mon témoignage concernant la vaccination contre le Covid et les incidences que cela a eu sur moi. À l’instant où je vous écris, je suis à j + 4 de ma première injection et honnêtement je suis encore très fatiguée et j’ai aucun goût ni odorat depuis 48 h. Je sais que ce sont des symptômes qui vont passer donc on croise les doigts (comme d’habitude de toute façon) et on se retrouve bientôt pour la deuxième injection 😉

Édit J+5 : je revis enfin, fièvre tombée je récupere le goût et l’odorat enfin 🤗. Je reste fatiguée mais enfin je sors de mon lit . J’espère que ma 2e injection sera plus cool 🤣

Edit du 28.12.2021

J’en suis à ma 3e dose… Il est vrai que lors du 1er vaccin Pfizer j’ai eu fièvre et douleurs mais aucun impact sur Verneuil. Hier j’ai fait ma 3e dose de rappel et honnêtement je n’ai aucun effet secondaire à part la douleurs dans le bras au point de ponction.

Je tiens à dire que je ne fais pas les doses de rappel par envie mais je n’oublie pas que j’ai eu le covid en déc 2020 et que les symptômes étaient atroces et m’ont gardés couché plus d’un mois…

Bisous